C’est la rentrée des classes et nous en avons profité nous aussi pour revoir notre copie. Une nouvelle série d’articles va donc vous être proposée, dédiée aux conceptions paysagères.

 

Nous vous y parlerons des envies de nos clients, de la manière dont nous avons pu répondre (ou non) à la demande et surtout, de la création d’un jardin en fonction de son environnement existant tout en prenant en compte les phénomènes de changement climatique.

 

Pour cette première, Paysage Comestible s’est associé avec Nicholas Tomlan, architecte-paysagiste de Garden Design .

 

Nos clients, un jeune couple venant de la région parisienne, ont emménagé dans leur nouvelle maison, située à Maslives, à deux pas du Domaine national de Chambord.

 

CROQUIS DU JARDIN AUTONOME DE MASLIVES

 

Ils nous ont fait part de leur souhait d’obtenir un jardin totalement autonome dans sa manière de fonctionner. C’est-à-dire sans nécessité, à terme, d’acheminer des ressources extérieures pour le développement des végétaux (terreau, ressource en eau, production de plants, etc.) avec la création d’un jardin sec. La création d’un jardin potager destiné à produire la majorité de leur alimentation figurait également dans leurs attentes.

C’est par ce premier chantier que nous avons débuté le projet (partie 1).

Afin de permettre une bonne rotation des cultures, tout en apportant une esthétique soignée à leur jardin, nous avons dessiné un plan de potager en plusieurs parcelles, s’inspirant de l’esprit des jardins à la française.

La majorité des arbres présents autour ont été conservés, mais nous avons dû procéder à quelques tailles importantes pour dégager la vue de la cuisine, en direction de la terrasse. Nous avons également créé une nouvelle perspective depuis une dépendance, qui sera transformée en bureau ou pièce à vivre. L’objectif étant d’apporter de belles ouvertures vers le jardin et en toutes saisons.

Jardin autonome en travaux, création des espaces potagers et bassin

 

Une analyse du terrain et des canalisations présentes nous a permis de valider la récupération existante des eaux pluviales vers un puits. Ce dernier sera donc raccordé à un système d’arrosage automatique. Quant à la dépendance, ne possédant pas de système d’évacuation jusqu’à présent, elle sera équipée de gouttières menant l’eau au bassin.

 

Ce dernier constituera l’une des pièces maitresses du jardin. Inspiré de l’étang de Sologne, il apportera à l’écosystème la faune et la flore nécessaires pour favoriser la pollinisation des légumes et arbres à fruits.

Jardin autonome en travaux, création des espaces paysagers

 

Les travaux ont débuté en 2023, nous vous dévoilerons, en 2024, quelques clichés de sa métamorphose paysagère.

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